De retour chez soi... [Orion]

Nearl marchait tranquillement, elle venait de passer la nuit dehors, en compagnie d'un jeune homme nommé Layfon, et le trouvait très sympa. Le village fut bientôt en vu, la jeune fille traversa plusieurs ruelles et arriva près d'une petite battisse qui se répartissait sur trois étages. En bas, il y avait une petite boutique de tissue, au second l'habitation, et au troisième l'endroit où vivait Nearl. Se n'était pas très grand, mais vivable tout de même. La jeune fille entra dans la boutique et salua la dame derrière la caisse, celle-ci le va le regard, et se reporta à nouveau dans ses comtes, la gérantes n'était pas vraiment gentille, mais tant que Nearl lui versait son loyé, elle ne disait rien, bien que ses mimiques suffisent à faire comprendre ce qu'elle s'imaginait.


*La teigne, elle doit s'imaginer que j'ai passé ma nuit dans un bordel ou autre... il ne faut pas prendre ton cas pour une généralité, moi j'ai aucun mal à payer.* Songea Nearl avec énervement.

Cette femme ne m'aimait pas, et c'était réciproque, après être monté par deux escaliers, Nearl arriva dans sa chambre, il s'agissait d'un pièce haute de plafond (elle pouvait monter sur une chaise sans le toucher), relativement grande, avec une sorte de salle d'eau caché par une porte en bois. Le mobilier était assez simple: un lit simple, une commode en bois, un miroir sur un mûr, et une petite table pour faire un bureau. J'aimais cette chambre, elle était simple, sobre, et un minimum confortable, sur la table, il y avait une petite peinture représentent ma famille. J'étais épuisé, et me laissa tomber sur mon lit, qui gémit doucement. Libell entra par la fenêtre et alla se mettre dans la boite qui lui servait de panier. Je souris et ferma un instant les yeux.

Un souvenir lui revint en mémoire, avant que ses parents ne meurent. Nearl cherchait ses parents pour leur montrer ses progrès, quand elle avait surpris une bride de leurs conversation:

_Nous n'aurions jamais dut l'abandonner. malgré le temps, j'ai encore des remords! Disait sa mère.

_J'avais un très mauvais présentement sur cette enfant, et puis... cette femme a promis d'en prendre soin.

_Mais elle était d'Elendi!! Ca faisait plusieurs années et aucun nouvelle, je suis quand même inquiète...

_Courage, un jour, se serra comme moi, tu oubliera. Susurra son père pour la rassurer.

A la suite de cette discussion surprise pas hasard, Nearl n'avait plus vraiment vu ses parents pareil, pas comme des monstres, mais plutôt comme des gens fort, et son respect pour eux avait augmenté.

Ca faisait un moment que je n'avais pas pensé à cette scène, à ce moment là, je mettais caché derrière un paravent, et avec eut beaucoup de chance. Mais cette pensée me rassura, elle signifiait que j'avais peut-être encore un membre de ma famille en vie, et ça me rassuré. Et même beaucoup. Soudain, je rouvris les yeux, il m'avait semblé entendre un bruit, prudemment, je portai ma main à mes dagues, et descendis l'escalier sans bruit.

Des éclats de voix retentirent au rez-de-chaussé, sortant sans bruit ses dagues, Nearl continua sa descente. Elle aperçu un homme à la chevelure de sang et avec un manteau noir. Ses main se resserrèrent, sur les manches de ses armes, faisant couiner faiblement le cuir de ses gants. La jeune fille se retint quand sa logeuse prétendit qu'elle était une prostituée. Serrant les dents, la Firiel s'énerva tout de même un peu plus quand se fut l'homme qui l'insulta, elle descendit alors les derniers marches, un regard froid sur le visage, sans se soucier de l'homme, Nearl fonça droit sur le mégère, lui plaçant l'une de ses dagues sous la gorge.

_Je ne vous permet pas de m'insulter ainsi. Contrairement à vous, je n'ai nul besoin de me prostituer pour payer mon loyé!!

La couleur que prit la grosse vache suffi à me faire comprendre que j'avais touché juste. Je remis mes dagues dans les petits fourreaux qui se situé sous ma jupe. Peut-être que la logeuse avait eut son comte, mais l'homme lui aurait dut se taire. Se tournant vers lui j'enlevais mon gant vivement et lui assénais une gifle retentissante, dont il garderait des souvenirs un long moment.

_Apprenez Monsieur qu'il vaut mieux se taire quand on m'insulte et que je suis dans les parages.

Une certaine rage se lisait dans ses yeux. Libell vint voleter près de sa tête, et alla ensuite se poser sur le comptoir, sur lequel j'allais m'asseoir, la prenant sur mes genoux et la caressent à la manière d'un chat. Jetant un regard noir à la commercente qui tremblait comme une feuille, Nearl se leva et s'apprêta à retourner dans sa chambre.

Je ne le trouvais pas très poli, non seulement il manquait de me tuer, mais en plus il ne se présentait pas. Je soupirais et hésitai à lui répondre, après tout, il aurait mérité mon silence. Libell me fixa un instant, et se mit à fixer l'autre, ainsi de suite. Comme elle m'énervait avec ses allers-retours incessants, je la plaquais fermement sur le comptoir, en profitant pour darder un regard sombre sur l'homme.

_Je suis née dans une maison un peu à l'extérieur de ce village, mais tu n'y trouveras rien d'intéressent toute ma famille à été tué, et il ne reste plus que des ruines calciné... J'ai survécu uniquement grâce à ma haute résistance au feu.

Elle se retint d'ajouter un commentaire désobligeant. Comme à chaque fois, elle se maudit intérieurement de ne rien avoir put faire. Son regard percent toujours enfoncé dans le regard de l'homme, des flammes de rage brillaient dans ses yeux. "Plonge dans le regard de ton adversaire, mais veille à ne pas t'y noyer." Cette phrase transperça soudainement à l'esprit de le jeune fille, et Nearl s'arracha avec une étrange difficulté au regard de l'homme.

J'avais l'impression de sortir de transe, mes yeux qui s'étaient dilaté redevinrent normal, je dut les cligner plusieurs fois afin que ma vus redevienne normal. C’était comme si j'étais resté plusieurs minutes en apnée, et mes poumons me brûlaient légèrement, malgré tout, je repris bien vite mon calme, et mon regard initial.

_A mon tour maintenant, qui êtes vous? Et que me voulez-vous à la fin?

La jeune fille faillit sauter au plafond: elle avait enfin reçu une réponse. Mais elle se retint, et se contenta d'adoucir ses traits, et de sourire, un peu amusé. Il commençait à faire un peu chaud à l'intèrieur, et Nearl n'apréçiait pas trop ça. S'étirant un peu, elle commença à s'engager dans les escaliers, invitant Orion à la suivre. La Firiel monta jusqu'à sa chambre, et sorti par la fenêtre, se laissant glisser sur le toit juste en dessous. S'aidant de ses bras pour garder son équilibre, la jeune fille avança jusqu'au milieu, et s'assi tranquillement. Elle avait l'habitude de venir ici pour réfléchir, mais ignorait si Orion l'avait suivi.

J'aimais cet endroit, je pouvais observer au calme les gens vivrent leur vie, lire, dormir même parfois. Aujourd'hui, un doux soleil rayonnais chalereusement. Libell vint se poser sur mes genoux. Je tournais mon regard à la recherche d'Orion, il m'intriguait, il fallait bien l'avouer. Pourquoi cette réaction alors qu'il aurait put me tuer? Pourquoi avait-il l'air perturbé à ce point? C'étais certe petit, mais pour moi, ça laissé à cogiter. Je me laissé allé de façon à pouvoir avoir vut sur le ciel. Un nuage passai par là, perdu au milieu de cette immensité bleu, comme un être perdu dans le monde.