Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

par **Arwen** Lun 30 Mar - 16:25

Je chevauchais Belle du Jour, le vent froid sifflant dans mes oreilles, des flocons blanc tombant dans mes cheveux déjà argentés. Un sourire s'étira sur mes lèvres. J'aimais galoper ainsi, je me sentais plus libre que jamais. Pour une fois, j'avais presque envie d'éclater de rire, ce qui était relativement rare avec le caractère dont j'avais hérité. Je ne savais pas vraiment ce qui me mettais dans cet état, mais une chose était sure, aujourd'hui j'étais de très bonne humeur. Les personnes me connaissant, moi et mon caractère lunatique, penseraient surement que cette humeur ne serais que passagère, mais chevauchant ainsi j'avais bien envie de me dire qu'elle durerais une bonne partie de la journée. Quoi de mieux qu'une bonne balade pour se réveiller ? Je souris derechef. Mon père, grincheux comme il était n'était surement pas du même avis que moi.
Je fronçais les sourcils. Cela fessait longtemps que je ne l'avais pas vu, et aujourd'hui semblait être un bon jour pour lui rendre une petite visite.
Je fessait donc repasser ma jument au trot et la dirigeais vers le village, ou l'on distinguait, par dessus les grandes murailles de glace, la fumée s'élevant au dessus des chalets. Arrivée à proximité de la muraille, je repassais au pas et entrais dans le village. Je pris le chemin habituel pour me rendre chez mon père, attachais Belle et m'apprêtais à rentrer, à présent pressée de me retrouver au chaud. Je laissais échapper un grognement lorsque je découvris la porte fermée.
L'idée de retourner me balader, ou de rentrer chez moi -puisque j'habitai à présent seule- m'effleura l'esprit, mais je savait que rendre visite a mon père s'imposait et que j'y aille aujourd'hui ou demain, la tentation de partir serais la même. Il ne me restait donc plus qu'à attendre.
Je m'assis à même le sol glacé, prés de ma jument, et regardais les gens passer d'un œil morne.

par **Wilwaryn** Lun 30 Mar - 20:18

Après s'être séverement accroché avec le Prince il décida de découvrir ce Royaume si différent du sien afin de ce changer les idées. Il était important pour lui qu'une si belle entente continuait à exister entre Cemendur et Numendil, deux mondes diamétralement opposé par leur culture et leurs modes de vie. Ainsi donc, il décida pour commencer d’aller au village, découvrir les tavernes et les boutiques l’intéressaient de plus haut point.

Il descendit les escaliers de la grande cour, salua les deux gardes raides comme des piqué…*La discipline de Numendil…* se dit Wilwaryn en soupirant. Le prince alla ensuite aux écuries pour prendre son cheval. Tout était à sa place, le cheval avait été nettoyé et certainement choyé de maint coup de brosse sur son doux pelage brun parsemé de taches blanches. *En revanche ceci ne diffère pas de mon Royaume !*

C’est ainsi qu’il parti pour le village. Ce dernier n’était pas très difficile à trouver car il se trouvait non loin du château et à porté de vue. Sur le chemin il croisa quelques Numendilien qui le regardaient curieusement. Le jeune Prince leurs adressait donc un grand sourire pour leur faire comprendre qu’ils n’avaient rien à craindre. Ces derniers avaient tous la peau très blanches, certains était même translucide. Les yeux perçant et tous avaient des traits fin, et de beaux habits soyeux.

Il arriva donc enfin au village, la place qui se trouvait en son centre grouillait de monde, tous s’agitait dans tous les sens. Wilwaryn s’aventura donc dans le troupeau. Des enfants courraient entre ses jambes, d’autre personnes le bousculaient s’en lui prêter attention, alors que certain lui adressait un grand sourire, tellement faux…

Ayant marre de tous ce brouhaha, il décida d’emprunter une petite ruelle sombre presque déserte. Respirant enfin il opta pour s’adosser au mur afin d'observer les gens si différent de lui qui passait devant. Quand soudain il vit à quelques mètres une personne assise par terre… une femme à en jugé sa corpulence. Il ne pouvait cependant en être totalement sur car elle portait des habits très sombres et une capuche. *Est-ce une façon de méditer ? Ou a-t-elle besoin tous simplement d’aide, était-elle blessé pour se mettre ainsi par terre ?* Il s’approcha donc de ce mystérieux individus…

Hum… pardonnez moi de vous déranger, mais allez-vous bien ? Si ce n’est pas le cas, que puis-je faire pour vous soulager ? Encore une fois excusez moi de vous importuner ainsi…

Pour Wil il était logique de s'assoir lorsque sa santé n'était pas à son apogé... Peut-être avait-il tord... Peut-être qu'encore une fois son esprit trop généreux avait fait des sienes...

par **Arwen** Mer 1 Avr - 18:15

Je regardais les gens passer, commençant à me lasser d'attendre ainsi dans le froid. Encore une fois, mon caractère lunatique avait pris le dessus, et ma bonne humeur s'était envolée, comme des flocons poussés par le vent. Je poussais un soupir, hésitant à rentrer tout de suite ou attendre encore un peu. Bien évidement, je pouvait sans peine crocheter la serrure pour attendre mon père au chaud, mais les seules serrures que je crochetaient étaient celle de mes ennemis. Certes mon père n'avais jamais un ami pour moi, ni même un confident, même pas un père digne de ce nom, mais ce n'était pas non plus une personne que je détestait. "Encore dix minutes et je m'en vais"décidais-je. Je m'installait donc un peu plus confortablement, puis me remis à observer les passant, d'un regard encore plus las que précédemment.
Du coin de l'œil, je remarquais un jeune homme, adossé contre un mur, observant lui aussi les Numendiliens se succédant. Je ne pouvais bien distinguer son visage, caché en grande partie par un poncho, mais sa peau me semblait trop foncée pour être celle des habitants de Numendil, et plus claire que celle d'un Firielois. Enfin toujours était-il qu'il n'était pas d'ici. Je continuais à le regarder, emmitouflée dans ma cape à capuche ne laissant rien voir de mon visage, cherchant à deviner s'il venait de Cemendur ou Elendi, bien que je penchais vers un Cemendurien.
L'homme tourna la tête, jusqu'à ce que ces yeux ce posent sur moi. A ma grande surprise, il se redressa pour s'approcher.

-Hum… pardonnez moi de vous déranger, mais allez-vous bien ? Si ce n’est pas le cas, que puis-je faire pour vous soulager ? Encore une fois excusez moi de vous importuner ainsi…

Je le regardais interloquée. J'hésitais sur la destination de ses questions. Était-ce une blague ? Curieuse façon de rire... Mais le visage du jeune homme me fessait croire qu'il était complètement sérieux. Je fronçais les sourcils me demandant comment je devais prendre ses paroles. Surtout je me demandais pourquoi dès qu'il m'avais vu, il m'avait pensé en difficulté. Il n'y avait rien de bizarre à s'assoir lorsqu'on attend son père depuis une bonne petite heure. Et puis, il ne me semblait pas être assez avachie pour laisser croire que j'étais tombée ou autre, au contraire, je me tenait bien droite. Décidément, je ne trouvais rien qui puisse me laisser paraître malade au point de ne plus pouvoir me lever. Et enfin, cette question m'avais mise en colère.
Je relevais ma capuche pour que l'homme puisse voir le regard noir que je lui lançais en me relevant.

-Et bien c'est gentil à vous de vous inquiéter, mais voyez vous je vais parfaitement bien ! Si vous êtes assez sot pour confondre un malade, à une jeune femme qui s'assoit parce qu'elle en a assez d'attendre pendant une heure dans le froid....

J'avais peut être réagis un peu brusquement face à quelqu'un qui voulais juste m'aider, mais mon attente m'avais mise de mauvaise humeur, et cet étranger n'avais fait qu'assombrir celle ci.

par **Wilwaryn** Mer 1 Avr - 22:34

Wilwaryn ne comprenait pas très bien pourquoi son interlocutrice s’était énervé comme ceci, il n’avait après tout fait que proposer un peu d’aide, car il l’avait cru blessé ou même juste démoralisé… Pourquoi devrait-on rester par terre assis sur la neige à mourir de froid… *Ce n’est pas mon affaire après tout, bien qu’elle soit ravissante, ce n’est pas de ma faute si le cœur des numendiliens est aussi froid que leur royaume…*

Très bien navré de vous avoir déranger pour rien et de m’être inquiété pour apparemment rien. Dans mon royaume rester seul ainsi est signe de profonde tristesse ou de blessure physique grave. Sur ceci mademoiselle, je retourne à ma place et je vous laisse broyer du noir toute seul. Au revoir jeune demoiselle.

Une fois qu’il eut fini de parler, Wil retourna à sa place à quelques mètres de celle-ci et continua à observer les curieuses activités de cette civilisation. Il attendait que le nombre de villageois diminue pour s’aventurer sur la place. Il neigeait toujours, les flocons se déposaient sur une fine couche de neige, disparaissant dans la masse blanche plus ou moins épaisse suivant l’endroit. Il n’y avait pas de vent, le temps était calme et parfait pour un soir de noël. Il se jura de repasser lorsque noël approchera.

Cela faisait quelques minutes qu’il avait dit au revoir à la jeune femme, elle n’était toujours pas venue le voir comme il l’espérait. *Je ne cèderai pas ! Si un de nous d’eux doit allé voir l’autre ce ne sera pas moi !* Voulu se convaincre le Prince. Or Wilwaryn n’était pas une personne qui cédait facilement, un jour lors d’une dispute avec sa mère il ne lui avait pas adressé la parole pendant 3 mois. Jusqu’à ce que sa génitrice cède…

La place commençait à se vider, le risque d’attentat diminuait donc. Il allait partir, il décroisa les bras regarda à droite et à gauche, scruta une dernière fois la jeune femme et commença à partir…

par **Arwen** Jeu 2 Avr - 14:44

Parfois, je m'étonnais moi même. Mes réactions me donnaient froid dans le dos lorsque j'y réfléchissais bien. On voulais tout simplement m'aider, et je répondais méchamment sans raison. Bien sur, il arrive a tout le monde d'être parfois de mauvaise humeur et réagir brusquement, mais pour moi c'était systématique. Et bien évidemment, après je regrettais mes paroles, même si ma fierté n'empêchais de m'excuser. J'avais toujours été ainsi et le serais surement toujours. Même si je voulais changer, mon manque de tact reprenais toujours le dessus sur mes bonnes intentions, si bien que j'avais renoncé depuis longtemps à paraître gentille. Oh, dans le fond, je n'étais pas méchante non plus, mais c'est juste qu'avec moi, il vaut mieux faire attention à ce que l'on dit. Seule quelques personnes ne parviennent pas à me mettre en colère. En particulier Nessa, je me demandais souvent ce qui fessait d'elle une personne avec qui je ne pouvais m'embrouiller. Peut être étais-ce parce que c'était l'une des seules, avec qui enfant, j'avais toujours été proche et ne m'avais pas rejetée a cause de mon caractère de cochon. C'était la seule personne que j'avais fréquenté pendant plus de 19 ans sans jamais m'être mise en colère, ou alors pour une courte durée.
Je sortis de mes ruminations pour reporter mon attention sur le jeune homme. L'expression qui s'était peinte sur son visage me donnais l'impression de ne pas m'être fait un nouvel ami. Après tout, je m'en fichais un peu, il pouvait bien penser tout ce qu'il voulait de moi. "Mieux vaut être seule que mal accompagnée" songeais-je avec colère.

Très bien navré de vous avoir déranger pour rien et de m’être inquiété pour apparemment rien. Dans mon royaume rester seul ainsi est signe de profonde tristesse ou de blessure physique grave. Sur ceci mademoiselle, je retourne à ma place et je vous laisse broyer du noir toute seul. Au revoir jeune demoiselle.

Je voulus répliquer, mais à quoi bon. M'enfoncer encore plus dans ma méchanceté ? Si je devais rouvrir la bouche, ce serais pour m'excuser, ce que je ne comptais surtout pas faire.
Sur ces paroles, le jeune homme tourna les talons, et repris son poste d'observation. Je remis ma capuche sur mon visage avec humeur, puis avec une lourdeur calculée de sorte à ce que le Cemendurien me voit bien, je me rassis par terre, à la même place qu'au paravent, lançant un regard de défis qu'il ne pouvais de toute manière pas voir à cause de ma capuche.
L'homme resta la, fixant d'un regard sombre tantôt un flocon de neige, tantôt un passant. Et moi je restais à ma place, si il attendait des excuses, il pouvait toujours courir. J'attendrais qu'il fasse le premier pas. J'irais à sa rencontre seulement si il s'éloignait. "Si je m'excuse, ce sera pour l'honneur de mon peuple, et non le mien" songeais-je sans grande conviction. Je savais parfaitement que ma conscience devenais parfois trop lourde, et elle commençais déjà à flancher. Dans ce cas, je serais obligée de m'excuser pour alléger mon fardeau, bien que cela ne me plaisais guère. Les minutes passaient, aucun de nous deux n'avais bougé, et la place commençais à se vider. Seul les flocons continuaient de tomber inlassablement.
Le jeune homme se redressa, regarda à droite puis à gauche, et se mis à marcher à grands pas vers le fond de la ruelle.
Je poussais un gémissement contraint. Il ne comptais pas venir en premier, je serais donc obligée de lui présenter mes excuses. Je me relevais souplement et commençais à suivre le Cemendurien avant que je ne le perde de vue. Je prenais une allure de petit trop, et parvint à sa hauteur sans être essoufflée. La je ralentissais cherchant des mots pour m'excuser, sans cependant formuler vraiment mon souhait de me faire pardonner.

-Un étranger ne devrais pas partir ainsi seul dans les petites ruelles de Numendil. Sinon, on risque de le retrouver mort de froid a l'aube. grommelais-je.

Ce n'était pas parfaitement vrai, nous n'étions qu'au début de l'après midi, et même s'il se perdait, il trouverais obligatoirement un Numendilien vagabondant dans la ville. Et puis, il pouvait toujours se rendre au château de glace, bien visible, ou encore tambouriner aux portes jusqu'à ce que quelqu'un lui ouvre. Cependant je n'avais pas vraiment autre chose à dire pour me faire pardonner sans le dire concrètement.

par **Wilwaryn** Jeu 2 Avr - 23:48

Il marchait lentement en jetant des coups d’œil à droite à gauche. Les numendiliens avaient de belles maisons bien qu’elles soient d’aspect assez froid. *Décidément tout est froid et sans cœur ici… J’espère qu’en creusant un peu sous la glace j’y trouverais un immense cœur brûlant, remplie de gentillesse…*

Bien qu’il se soit distrait pas l’aspect des maisons, il continuait à penser à cette femme si mystérieuse. Il ne comprenait toujours la raison de son ton cinglant, après tout elle avait peut-être passé une très mauvaise journée. Et puis cela lui était arrivé aussi de répondre méchamment sans aucune réponse. *Ce n’est pas le moment de flanché ! Je ne cèderai pas !* Il continuait de marcher en espérant de plus en plus fort que son « bluff partir sans regarder derrière, sans aucun remord » fonctionne.

Le temps passait, la distance entre eux deux augmentait à chaque pas du prince, et à chaque pas ses remords le persuadait de plus en plus de faire demi-tours pour tenter une nouvelle fois de lui parler… *Non je ne peux pas revenir sur mes pas, il est temps de te comporter en Prince, il est temps d’arrêter de faiblir devant les gens…* Il se concentra d’avantage vers la place du village qui se vidait toujours, ce qui eut pour avantage de le persuader d’oublier cette fille. Il accéléra donc son pas avec détermination, il ne se convainquait plus qu’il devait oublier ses remords, il avait enfin passé ce stade. Il avançait vers l’avenir oubliant le passé. Cette marche était symbolique pour lui. Cependant…

Soudain une personne vint le voir sur sa droite, elle avait enlevé sa capuche à présent elle était plutôt belle sans son regard noir de tout à l’heure même si celle-ci conservait un regard de reproche. Elle avait néanmoins de magnifiques yeux bleu perçant, elle portait aussi de longs cheveux argentés peu commun. Sa peau était blanche, comme à peu près tout le monde dans ce royaume. Même si sur cette dernière le surnom de flocon de neige lui allait mieux contrairement aux autres qui sont plutôt translucide.

La jeune femme se mit à parler en bougonnant une excuse pour ne pas se sentir obliger de s’excuser, ce qui fit légèrement sourire le Prince. « -Un étranger ne devrais pas partir ainsi seul dans les petites ruelles de Numendil. Sinon, on risque de le retrouver mort de froid a l'aube. »

Et bien que suis-je censé faire, le peuple numendiliens n’est vraiment pas comode… Mais merci de m’aider ! Comment vous appeler-vous ?

Wilwaryn avait parlé sur un ton neutre, limite ironique pour faire comprendre à son interlocutrice qu’il ne lui en voulait pas du tout. Il alla même jusqu'à engagé la conversation, peut-être abrègera-t-elle la conversation en continuant de broyer du noir, mais il devait avoué que ce caractère ne le déplaisait pas, au contraire il trouvait sa presque charmant de s’énerver lorsque le contexte ne s’y prête pas.

par **Arwen** Ven 3 Avr - 13:24

Toujours assise sur la neige, je regardais le Cemendurien s'en aller avec de grandes enjambées pressées. J'hésitais entre le désir de le laisser s'en aller sans aucune excuse, et en même temps mon envie de sauver mon honneur en allant lui faire part de mes regrets. Après tout, je pouvais tout aussi bien l'ignorer, qu'est-ce que cela ferait ? Je continuerais à vivre ma vie, comme d'habitude. Je m'étais faite tellement d'ennemis a cause de joutes verbales que je ne les comptais plus, et un de plus un de moins ne changerais rien. J'aurais tôt fait d'oublier cette attente et cette rencontre désagréable. Cependant, cet homme n'était pas de Numendil, et je ne voulais pas que son peuple croit tous les Numendiliens comme moi. Ce serais une mauvaise image pour le royaume, et de toute manière, que cette rencontre se propage ou non, il y aurais toujours ce jeune homme pour mépriser les habitants de mon royaume. Il fallait que je me rachète, ou du moins que j'essaye. Je n'avais pas l'habitude de flancher la première, mais pour une fois je m'en sentais obligée.
Je me relevais et courrais vers l'homme à longue foulées régulière.

-Un étranger ne devrais pas partir ainsi seul dans les petites ruelles de Numendil. Sinon, on risque de le retrouver mort de froid a l'aube.

Je me mordis la lèvre. Ça y est, c'était fait. Pour l'une des seules fois de ma vie, je m'étais excusée. Mes remords étaient camouflés, mais pas assez pour que le Cemendurien ne comprenne pas le vrai sens de mes paroles. Je m'étais attendue à ce qu'après cette action, je me sente plus légère, mais au contraire, en plus des remords, des doutes venaient de s'ajouter sur mes épaules. Je m'étais excusée, certes, mais qu'est-ce qui me disais que le jeune homme allaient les accepter. Vue la manière avec laquelle je l'avais repoussé sans aucune raison, il serais parfaitement explicable que celui ci ne daigne plus m'adresser la parole. Ou alors peut être qu'au lieu de m'ignorer, il me lancerais toute ses reproches à la figure, alors la ma fierté en prendrais un sacré coup, et mon moral déjà bas ne ferai que s'enfoncer encore plus. C'est donc avec une certaine appréhension que j'attendis la réponse du Cemendurien, je m'étais attendue au pire, c'est donc avec étonnement et soulagement que j'écoutais ces paroles.

-Et bien que suis-je censé faire, le peuple Numendiliens n’est vraiment pas commode… Mais merci de m’aider ! Comment vous appeler-vous ?

Je fronçais les sourcils. Son ton me laisser largement penser que j'étais pardonnée, et le fait qu'il voulu faire connaissance avec moi ne fessais que confirmer cette idée, mais je n'en était pas parfaitement soulagée. Malgré mes efforts, minimes pour d'autres mais phénoménaux pour moi, j'avais laissé filtré une mauvaise opinion des Numendiliens. Il avait affirmé que les Numendiliens n'étaient pas commodes, alors qu'en fait les habitants de Numendil étaient les mêmes qu'ailleurs. C'était juste que cet étranger avait rencontré la mauvaise personne pour le représenter. Et il n'y avais pas pire que moi pour donner une bonne image des autres. Je laissais échapper un soupir, puis entreprit de répondre à sa question avec un parfait contrôle de moi même, n'arrivant pas cependant à effacer l'ombre de mon sourire lorsque je pensait à ce que j'allais directement lui dire.

-Vous aider ? Oh, c'est la moindre des choses.

Elles étaient tout ce qu'il y plus ironique, sans cependant le montrer par le ton sur lequel je les avaient prononcées. Il avait voulu m'aider, j'avais refusé. Et maintenant, je fessais de même, comme si je me sentais obligée de le guider dans les ruelles de mon royaume natal, alors qu'il n'en était rien. C'était juste une manière pour moi de me faire pardonner.

-Je suis Arwen.

J'avais d'abord hésité, lui fournir mon vrai prénom, ou celui que j'utilisais lors de mes mission, "Sonea" ? Après réflexion, je m'étais dit qu'il valait mieux dire le vrai afin de ne pas m'enfoncer encore plus.

par **Wilwaryn** Sam 4 Avr - 17:18

Il marchait désormais tous deux côte à côte, le faux pas de tout à l’heure avait l’air d’être oublier. En tout cas Wilwaryn n’était vraiment pas rancunier bien au contraire. Il avait été choqué sur le faite mais quelques minutes plus tard et tout était oublié. Bien que des fois ceci lui joue des tours, dans ce cas présent, il était plutôt content de ne plus lui en vouloir. Il regardait les traits de la jeune femme, il ne voyait aucun défaut si ce n’est une légère cicatrice juste au dessus de son œil droit. Celle-ci possédait un charme inépuisable qui par son caractère la rendait encore plus inaccessible. La ruelle allait bientôt se terminait, il arrivait à un carrefour qui débouchait sur d’autres rues toujours plus sombre que les autres.

Wilwaryn réfléchissait à ce qu’il allait lui demander pour engagé la conversation sans faire d’erreur qui risquerait de l’énervé car après ce qu’il venait de voir, elle était très impulsive. C’était certainement une personne qui agissait pour ensuite regretter ses actes commis. Mais le Prince était conscient qu’il ne pouvait se permettre de la juger ainsi à la légère après tout l’être humain est si compliqué.

Ca y est il avait enfin trouvé de quoi il allait parler, mais peut être allait-elle mal le prendre ou trouver ça trop indiscret… *Tant pis je me lance, ce silence ne peut pas durer… Et puis je n’ai rien à perdre après tout…*

Et sinon si vous n’étiez pas blessé ce dont j’en ai la certitude à présent, pourquoi rester assis par terre seul comme ceci. Si je puis me permettre même si votre corps est habitué à cette température, je ne donnais pas cher de votre peau si vous étiez restée par terre comme je vous ai trouvé.

Bon c’était dit, comment allait être les conséquences… Ca personne pouvait le savoir, une tornade rasant tout sur son passage ou alors un océan de plumes pour amortir les réticences envers sa réaction.

Il observait chaque trait de sa personne pouvant dévoiler un quelconque sentiment… toujours rien. Il scrutait tous comme si la scène se passait au ralentie, rien ne pouvait lui échapper. Les flocons se posait sur sa chevelure et fondant instantanément, les façades des maisons toutes plus original que les autres, l’arc attaché derrière à son dos qui se balançait de temps en temps… Et pourtant quelques choses lui échappa…

par **Arwen** Dim 5 Avr - 12:21

Je fronçais les sourcils. Avais-je vraiment bien fait de donner mon vrai nom au Cemndurien ? Que savais-je de lui au juste ? Rien, à part qu'il venait de Cemendur, je l'avais deviné, je ne savais même pas son prénom. Je m'étais attendue à ce qu'il me le donne, ce que font la plupart des gens. En effet, c'était un tic chez tout le monde, quelqu'un donnait son nom, et tout le monde s'empressait de répondre par le sien. Mais apparemment, il n'était pas comme tout le monde. J'aurais du lui poser la question, maintenant, nous marchions côte à côte, moi fixant un point dans la neige, et lui le visage tourné vers moi. Aucun de nous n'avait quelque chose à dire, et si je demandais son prénom après un si long laps de temps, j'aurais surement l'air quelque peu idiote. Je m'étais déjà faite remarquer, inutile que je recommence. De toute manière, était il vraiment important que je saches son nom, puisque dans quelques minutes il reprendrais sa route et moi la mienne. Deux voix trottaient dans ma tête, l'une disant qu'il valait mieux avoir le maximum de renseignements sur ses ennemis, et la deuxième répliquant que ce n'en étais pas un puisque il était de Cemendur. La première mis le doigt sur un détail : l'homme avait une immense cicatrice sous son œil droit, plus grande que la mienne. Une grande partie de son visage était caché derrière son ponchos, mais ses traits avaient la fermeté d'un grand chef, habitué aux batailles et au guerres.
"Ah ah !"triompha la première voix "Regardes cette cicatrice et ose me dire qu'il n'est pas dangereux." En même temps, ça ne voulais pas dire grand chose, j'avais également une cicatrice à l'œil droit, certes moins imposante mais c'en était une quand même. Je détendis mon front plissé, et poussais un soupir quasi inaudible. Je pensais pouvoir faire confiance au Cemendurien, cependant, ne rien savoir de lui me gênait, je me sentais en infériorité, et je n'aimais pas ça. Ce n'était qu'un nom, mais comme je me l'étais dit, il vaut mieux réunir le maximum d'information, même chez les "amis". N'importe qui est capable de trahir. Je m'apprêtais à lui poser la question, lorsqu'il se mis à parler.

-Et sinon si vous n’étiez pas blessé ce dont j’en ai la certitude à présent, pourquoi rester assis par terre seul comme ceci. Si je puis me permettre même si votre corps est habitué à cette température, je ne donnais pas cher de votre peau si vous étiez restée par terre comme je vous ai trouvé.

Je m'efforçais de ne pas froncer les sourcils, consciente que l'homme me scrutais de ses yeux vert émeraude. "Si je continue à froncer les sourcils dès que cet homme me parle, je vais finir avec des rides avant l'âge." pensais-je amèrement. Je mobilisais donc toute ma concentration pour empêcher mes sourcils de se rapprocher de manière à presque se rejoindre au dessus de mon nez. Il voulait que je m'explique, ce qui était plus que compréhensible, seulement la question de savoir son prénom me hantais toujours. Après ce que je lui avais dit, et après tant de bonnes résolutions que je n'avais jamais tenues, il était temps que je fasse un petit effort et que j'essaye d'être polie en lui répondant. "Raaa, je ne me suis jamais souciée d'être polie ou non, ce n'est pas aujourd'hui que ça commencera." songeais-je.

-Je répondrais à ta question, mais pas tout de suite.

Je marquais une courte pause puis repris.

-Je n'ai toujours aucune idée de ton nom.

par **Wilwaryn** Mar 7 Avr - 19:33

Ce fut une réponse normale, aucun ton sévère, hautain, ni même de gentillesse. Elle ne laissait entrevoir aucune faille laissant deviner une quelconque sensibilité. Elle n’avait pas voulu répondre tout de suite à sa question. Au moins c'était très claire, elle ferait une bonne chef, en tout cas elle avait ce « je ne sais quoi » que chaque meneur se doit de posséder. Peut-être arrivera-t-il à cela un jour… Parce que pour ce genre de choses, Wil se devaient d'énumérer des tonnes d’explication pour justifier le faîtes qu'il ne veuille pas répondre tout de suite. Par exemple dans se cas précis, il aurait expliqué pourquoi il ne tenait pas à répondre immédiatement, partant dans des explications très compliqué pour arriver enfin à une conclusion « à la va comme j’te pousse » incompréhensible, à moitié en bafouillant.

Ils marchaient à présent toujours dans ces ruelles sombres, plus si sombres que cela car leurs yeux s’étaient enfin habitué à cet absence de lumière permanente. Il semblait commencer à discuter, Arwen voulait-elle se racheter ? Ou était-ce simplement pour la réputation de son royaume ? Bien que cette dernière paraissait insensible, il émanait d’elle une sorte d’aura à la fois de peur mais aussi d’intrigue… *Tâchons de garder le secret sur mon identité le plus longtemps possible* se dit le Prince de peur qu’elle se sauve lors la découverte de sa véritable identité…

Hum mon prénom… et bien hum… vous voulez le vrai je présume… donc pas celui que je prends pour tuer, ni celui pour marchander, ni le pseudo que je prend pour aller à firiel, ni celui que je prend quand je me rend dans les tavernes cemenduliennes… Donc...mon vrai nom est Wilwaryn de Cemendur.
A moitié entrain de rire, Wil observa les traits de son interlocutrice, elle paraissait tendu, *A-t-elle comprit que je la faisait chanter? Ou a-t-elle tout simplement découvert ma véritable identité… Non c’est impossible je suis inconnues des Numendiliens…* Voulu se convaincre le Prince. Mais voyant qu’Arwen continuait le fixer toujours aussi sérieusement il se sentit obliger de d’expliquer la note humoristique de ses paroles…

Bon ok je blaguais… je vois que tu n’as pas rit… Dit-il en soupirant. Je n’ai qu’un nom, Wilwaryn un simple Cemendurien... comme tout les autres d'ailleur! se reprit le Prince pour accentuer la banalité de sa personne. Il espérait avoir détendu un peu l’atmosphère bien qu’Arwen restait apparement une personne imprévisible…

par **Arwen** Mer 8 Avr - 18:28

J'avais, comme à mon habitude été directe. Je n'aimais pas tourner autour du pot. A quoi bon ? Perdre son temps en bafouillant des centaines de mots, alors qu'une phrase tout simple peut vous mener à la même réponse. Je n'aimais pas perdre mon temps. Chaque minute d'une vie était précieuse et décisive. La longueur d'une seule phrase pouvais changer le destin lui même. C'était gros à avaler, mais c'était ce que je pensait. Je continuais à fixer le Cemendurien quelques secondes encore, et reportais mon regard sur la neige crissant à chacun de mes pas. Certains pourrait croire que cette habitude de baisser les yeux et regarder les flocons accumulés sur le sol était à cause d'une certaine timidité, mais ceux qui me connaissaient savaient parfaitement que ce n'était guère le cas. Je n'avais rien d'une timide. Sèche, cassante et directe, je ne portais aucune attention au regard des autres, ils pensaient ceux qu'il désiraient penser, et j'étais moi même. Certains appréciaient cette personnalité, d'autre la trouvaient trop dure. Quoi qu'il en soit, j'étais ainsi et personne ne pourrais y changer quelque chose à part moi même. Alors pourquoi une telle habitude de fixer mes pieds ? Je ne savais pas vraiment. J'aimais la neige et le froid, j'y étais née. Et il m'étais comme plus facile de réfléchir dans la blancheur de la neige. J'avais l'impression, que parfois, mes pensées s'y inscrivaient comme sur un bout de papier vierge. Et encore une fois, c'était sur cette blancheur immaculée que mon regard était posé.
J'attendais patiemment la réponse du Cemendurien. Il semblait chercher une réponse à ma question, comme si il fessait face à un dilemme.

Hum mon prénom… et bien hum… vous voulez le vrai je présume… donc pas celui que je prends pour tuer, ni celui pour marchander, ni le pseudo que je prend pour aller à Firiel, ni celui que je prend quand je me rend dans les tavernes Cemenduliennes… Donc...mon vrai nom est Wilwaryn de Cemendur.

Je souris à l'intérieur de moi même, mon visage demeurant lui neutre d'expression, souriante à voir Wilwaryn, donc, bafouiller ainsi. Apparemment, il avait beaucoup de faux noms. Personnellement, je préférais n'en utiliser qu'un. C'était plus simple, et je m'y était habituée. Si bien que lorsque quelqu'un m'interpellais avec mon faux nom, je me retournais aussi vite que s'il avait dit Arwen. C'était une fausse identité, mais elle m'allais comme un gant. Il me semblait que si j'empruntais autant de nom que Wiwaryn, je mettrais un certain temps à découvrir que c'était bien moi qu'on interpellais. Enfin bref, toujours était il que le Cemendurien en avait beaucoup, et que si il était sincère, il avait l'air de l'être malgré ses bredouillements, j'avais son vrai nom. Même au début de sa phrase, il semblait ne pas avoir encore décidé lequel donner. J'espérais pour lui qu'il avait fait le bon choix. Je me fichais un peu que j'ai son vrai nom ou non, mais malgré nos débuts malencontreux, il me semblait plutôt sympathique. Je ne savais pas vraiment quoi répondre, j'avais promis de lui répondre, mais il semblait sur le point de vouloir dire quelque chose, et me regardais, comme s'il s'attendait à ce que je dise quelque chose ou autre. J'attendais pour parler, qu'il me dise ce qui semblait sur le point de lui échapper.

Bon ok je blaguais… je vois que tu n’as pas rit… Je n’ai qu’un nom, Wilwaryn un simple Cemendurien... comme tout les autres d'ailleurs !

Ainsi, il blaguait ! Surement s'attendait il à ce que je rigole, voila pourquoi il m'avait regardé attendant ma réaction. Cette fois ci, je ne put empêcher un sourire de naitre sur mon visage. Il se bernait, même si j'avais compris que c'était une blague, je n'aurais surement pas rit. A vrai dire, ça ne m'avais pas du tout semblé louche qu'il ai plusieurs noms, j'en avait moi même deux, alors pourquoi ne pourrait il pas en avoir plusieurs ? Mais le fait qu'il se sente obligé de camoufler son identité aurais voulu dire qu'il occupais une certaine fonction, pas un simple villageois, et le fait qu'il ai mentionné Firiel aurait voulu dire qu'il voyageais. Cependant, il avait vite fait de nier ces affirmations. Et justement, ça me paraissais presque bizarre. N'importe quel homme n'hésiterais pas à s'inventer des fausses gloires pour séduire une jeune femme, mais lui s'était effacé. "Oh, mais arrêtes de vouloir voir le monde en noir ! Et arrêtes de croire que tout le monde ment autant que toi !" me réprimandais-je.

-Hum... A vrai dire, et tu as dut le remarquer, je n'ai pas un grand sens de l'humour, cependant, pourquoi pense tu que tu ne devrais pas avoir plusieurs nom ? C'est un acte parfaitement normal que de s'en inventer de nouveaux lorsqu'on veux protéger son identité.

Je me mordis la lèvre. Quelle idiote je fessait ! Les faux noms servaient à ça, protéger son identité ! Il ne servait strictement à rien de le mentionner, sauf si Wilwaryn était trop bête pour avoir découvert ça tout seul, mais j'en doutait fortement, il n'avait pas l'air d'un ignorant.

par **Wilwaryn** Ven 10 Avr - 23:42

*Je suis percé à jour… comment réparer mon erreur…* Elle le regardait avec de grands yeux attendant d’un moment à l’autre une réponse sensé répondant à ses suspicions… Mais que pouvais-t-il répondre… Les secondes passées, elle ne baissait pas son regard, au contraire il s’intensifiait à chaque secondes…

Et bien vous savez… quel intérêt aurais-je à faire cela, car une fois que je vous aurez… si cela ce peut…Je veux dire si… je vous… plais… et que… après que vous me connaîssiez un peu plus, mon identité n’aurai plus aucun secret. Alors à quoi bon mentir la dessus. Mais cela a-t-il une importance à vos yeux ? Je veux dire vous ne fréquentez que le clan royal… Dit le Prince en rougissant.

Wilwaryn en était arrivé à cette conclusion, car pourquoi insister tant que cela pour deviner son identité, ce ne pouvait-être que parce qu’elle ne désirait fréquenter que des gens haut placé… *Elle ne va pas être déçu…* Pendant ce temps il continuait à marcher le long du chemin quand soudain il aperçut une fleur à moitié morte à quelques mètres. Il se baissa et la cueillit…Elle était blanche jaunit par le temps, sur ses pétales des traits noirs se dessinaient.

Cependant même si la faune était différente qu’à Cemendur, il n’en demeurait pas moins que cette fleur lui parlait. Elle était malade car la malheureuse était née dans un endroit ou le soleil ne passait que très rarement. Sa vie était un calvaire, mais la lumière n’était pas assez faible pour que celle-ci parvienne à mourir. Elle souffrait atrocement… et ce depuis sa floraison… Wilwaryn fut pris d’un tels chagrin, il ressentait à présent ce que la fleur ressentait, il ne faisait plus qu’un… Il était subjugué à tel point qu’il avait faillit oublier son interlocutrice qui elle était beaucoup plus rayonnante et magnifique que cette pauvre plante…

Tenez permettez moi de vous donner ceci, sachez qu’elle souffre atrocement. Aucun être vivant ne devrait être capable d’endurer autant de souffrance, croyez moi nous ne supporterions jamais le dixième de ce quel à subit…

Le Prince lui tendit la fleur, et attendit que son interlocutrice l’ais entre ses mains. Elle ne comprenait certainement pas pourquoi ce changement de discutions. *On va dire que cette fleur est apparut au bon moment pour changer de sujet, car l’autre devenait trop dangereux pour mon identité.* Il attendit de nouveau quelques secondes pour que son interlocutrice regarde bien la plante et passa brièvement sa main droite au dessus de celle-ci…

Quelques secondes plus tard la fleur revivait, son teint jaunâtre retrouvait un teint blanc éclatant, les traits noir s’éclaircissait jusqu’à devenir bleu cyan, sa tige se durcissait de plus en plus, elle se relevait…Elle était magnifique à présent, près à être replanté dans un endroit ensoleillé…

A la hauteur de votre beauté Arwen.

par **Arwen** Dim 12 Avr - 12:37

Mes bottes s'enfonçaient dans la neige, avec un doux crissement. Au fur et à mesure de ma discutions avec Wilwaryn, nous avions considérablement ralenti l'allure, et nous marchions à présent côte à côte à pas lents.
Je me sentais idiote pour ma dernière réplique. Pourquoi le Cemendurien aurait il besoin d'un faux nom, puisque il me l'avais dit, ce n'était qu'un simple villageois. Je n'utilisais mon faux nom, que lors de missions, et si je n'avais été espionne, je n'aurais certainement pas eu besoin de m'en inventer un. Plus j'y pensais, plus je me disais que ma question avait été inutile. Je m'imaginais déjà sa réponse, il éclaterais surement d'un grand rire, et me conseillerais d'aller me laver les oreilles, puisqu'il me l'avais dit, ce n'était qu'un simple Cemendurien comme tant d'autre. A quoi un faux nom pourrait il servir alors ?
Cependant, il ne semblait pas du tout amusé. Même plutôt embarrassé. Je me demandais ce qui pouvait bien l'inquiéter ainsi. J'avais l'impression que les rôles étaient inversés, je l'observais minutieusement essayant de comprendre ce qui l'avait mis dans cet état, et lui semblait réfléchir à une réponse qui ne venait pas.
Enfin, en rougissant presque, il me répondit.

-Et bien vous savez… quel intérêt aurais-je à faire cela, car une fois que je vous aurez… si cela ce peut…Je veux dire si… je vous… plais… et que… après que vous me connaissiez un peu plus, mon identité n’aurai plus aucun secret. Alors à quoi bon mentir la dessus. Mais cela a-t-il une importance à vos yeux ? Je veux dire vous ne fréquentez que le clan royal…

Je sentis mes joues s'enflammer. Les sentiments qui me traversèrent alors furent indéfinissable. C'était un peu un mélange de tout. De la gêne, de l'attirance, mais surtout de la colère. Je me sentais heureuse, mais en même temps, la colère venait assombrir mon humeur.
Wilwaryn ne me connaissais en rien, comment pouvait il se permettre de me juger ainsi ? Comment pouvait il croire que j'étais assez égoïste pour ne fréquenter que les personnes de haut rang ? Je n'étais pas vraiment gentille, certes, ça je l'admettais, mais je refusais catégoriquement qu'on me dise que je ne m'intéressais qu'a la noblesse, sous prétexte que Nessa, la princesse de Numendil, avait été, et était toujours ma seule amie. Je ne jugeais pas les gens par le nombre de pièces d'or qu'ils avaient. Et puis, pourquoi le Cemendurien avait il dit que je ne fréquentais que le clan royal, alors qu'il ne connaissais strictement rien de moi, à part mon nom, et mes humeurs changeantes -il en avait lui même fait les frais.
Je me sentais offensée par ses paroles. Et puis, je n'aimais pas la tournure de ses paroles. "Une fois que je vous aurez…" . Mais personne ne m'aurais jamais. J'étais libre, je n'appartenais à personne, et je ne laisserais jamais personne me voler ma liberté.
J'allais faire part de mes réflexions à Wilwaryn, lorsque, chose inattendue, il ramassa une fleur, à moitié gelée, et fanée. Je le regardais effarée. Ce n'étais pas vraiment le moment de cueillir des fleurs. J'ouvris la bouche, pour parler, et la refermais net. Le Cemendurien semblais coupé de tout autre chose que cette fleur entre ses mains. Il semblait tellement concentrée, que je n'osais même pas rompre le silence qui s'était à présent installé.
J'avais déjà entendu parler de pouvoirs Cemenduriens. Au même titre que mon peuple contrôlais l'eau et la glace, lui contrôlais la nature et les plantes. Wilwaryn avait maintenant un regard si triste, qu'il m'en fessait presque oublier ma colère. Je l'observais, passionnée par le lien qui semblait lier cette fleur toute simple, et le jeune Cemendurien. J'en étais presque jalouse. Je n'avais jamais sut communiquer avec un humain, alors, avec une plante...
Après quelques secondes, Wilwaryn releva la tête et me tendis la plante.

-Tenez permettez moi de vous donner ceci, sachez qu’elle souffre atrocement. Aucun être vivant ne devrait être capable d’endurer autant de souffrance, croyez moi nous ne supporterions jamais le dixième de ce quel à subit…

Je restais sans voix. Cette fois ci, ce n'étais pas la colère qui me clouait le bec, c'était l'émotion. Je pris la fleur entre mes doigts tremblants. Maintenant, grâce à Wilwaryn, je devinais ce qu'elle avait du endurer. Le froid, la glace, le manque de lumière. Je n'avais jamais aimé la cruauté et la souffrance des autres, cependant, je n'avais jamais réfléchit à ce genre de choses, la souffrance des plantes. Je m'étais toujours dit que ce n'était que des végétaux.
Le Cemendurien passa sa main au dessus de la plante. Je me demandais ce qu'il fessait. Lorsqu'il la retira, la fleur avait retrouvé sa beauté originelle, d'un bleu magnifique, et elle s'était redressée.

-A la hauteur de votre beauté Arwen.

Je ne savais que répondre. Fallait il faire un roman, ou juste quelques mots ? Wilwaryn attendait il que je lui offre quelque chose en retour ? Je parcourais le sol des yeux, à la recherche d'une autre fleur, pour que je l'offre à Wilwaryn, mais il n'y avait rien, et s'il y en avait, elles étaient certainement enfouies sous quelques centimètres de neige et de glace.

-Euh.... Je... Je fronçais les sourcils. A quoi bon faire compliqué alors qu'un seul mot suffisait ? Merci... lui dis je d'une voix rauque, en plongeant mon regard dans ses yeux émeraudes. Je marquais une pause, puis repris, ne sachant pas vraiment quoi dire. Je ne connait pas beaucoup les coutumes de Cemendur, attends tu quelque chose de moi en retour ?

par **Wilwaryn** Mer 15 Avr - 18:07

Juste après son geste de la main et ses paroles pour Arwen, Wilwaryn s’était aperçut de la porté de ses propos. Car ils avaient pu paraître soudains, et puis il était beaucoup trop tôt pour eux deux pour dire ce genre de chose… Même si ses paroles étaient sincères, car ils étaient vrai qu’il trouvait la fleur magnifique tout comme son interlocutrice. *Comment vais-je pouvoir rattraper ça !?*

Alors qu’il réfléchissait à une parade, il n’avait pas du tout pensé qu’Arwen accepterait sa flaterie, encore moins qu’elle soit comme... gêné. Car elle regardait à présent la neige réfléchissant elle aussi à ce qu’elle pourrait répondre. A vrai dire il n’y avait rien à répondre, un simple merci était suffisant et elle l’avait déjà dit. Wilwaryn réfléchissait encore à ce qu’il pouvait bien dire pour ce tiré de cette affaire…

Elle le regardait à présent sans même cligné des yeux, c’était un de ses regard perçant ou l’on rougit sans savoir pourquoi… Ce qui devait arriver arriva, le grand guerrier insensible à la douleur, n’ayant peur de rien rougit… Bien que ça fasse un peu désordre, il s’en contrefichait car au fil des secondes une certaine assurance commençait à naître.

Alors qu’il allait parler pour se justifier comme toujours, son interlocutrice parla avant lui… « Je ne connait pas beaucoup les coutumes de Cemendur, attends tu quelque chose de moi en retour ? ». C’était impressionnant, à chaque fois qu’il voulait parler pour se justifier, cette dernière réussissait à s’imposer, laissant les excuses de Wil de côtés. Après tout n’était-ce pas si mal, elle ne paraissait pas si perdu que ça sans explications. Sauf qu’à cet instant précis, elle en exigeait…

Non mon Royaume n’entre pas en ligne de compte, ici il y a discutions entre deux être humains. Je reconnais que mes paroles était déplacé, ainsi que mes gestes. Je désirais surtout aider cette fleur mais je me suis laissé un peu trop guider par les sentiments que cette fleur à fait naître en moi. Je suis confus de ce désagrément, néanmoins accepté ce cadeaux, elle vous apprécie déjà.

Wilwaryn espérait avoir évité les pots cassé mais s’il y avait eu mal il était déjà fait. Pendant ce temps, ils s’étaient arrêtés dès lors que Wil avait pris la fleur. Il appréciait vraiment être en la présence de la numendilienne, car elle était vraiment l’opposé de lui, et elle représentait tout ce qu’il voulait devenir après son nouveaux rang de Prince.

par **Arwen** Mer 22 Avr - 13:25

[HJ > Désolé encore pour l'attente ]

Il fallait le dire, j'étais plus qu'étonnée par ce brusque retournement de situation. Celle ci avait d'ailleurs son côté ironique et bizarre. Les rôles me semblaient encore une fois totalement inversés. Alors que je devrait m'excuser en donnant, moi, des fleurs au Cemendurien, c'était lui qui m'en fessait cadeau. Je ne comprenais même pas son geste. Je n'avais pas l'habitude d'être bien appréciée, plutôt méprisée, même lorsque des conversations avaient beaucoup mieux commencées que celle ci, qui dès le début avait été une catastrophe. Je n'avais pas l'impression d'avoir changé d'attitude, et, cela pouvait avoir l'air étonnant, je me demandais ce qui avait fait que Wilwaryn ne soit pas partit à grands pas, refusant mes premières excuses camouflées. Là ou la plupart auraient fait une moue boudeuse et tourné les talons, le Cemendurien m'avait tout de suite pardonné. J'étais complètement déboussolée. J'avais l'impression de subir la situation plus que de la contrôler, et je détestais cela !
Encore une fois, je fixais la neige immaculée, sourcils de nouveau fronçés, et la fleur dans la main.
Perdue dans mes pensées, j'en avait presque oublié la question que je venais de poser à Wilwaryn. Je ne savais pas vraiment quelle réponse espérer. Soit la réponse serait non, et l'histoire serait finie, bouclée, mon seul regret serait de ne rien avoir fait pour remercier convenablement le Cemendurien de m'avoir aussi rapidement pardonnée et de m'avoir offert cette fleur. Cependant, il restais encore la solution ou il répondrait oui, alors je devrait lui offrir quelque chose en retour. Mais la question qui se posait alors était "Quoi ?". Je n'étais pas riche, mais j'avais largement les moyens d'acheter un objet quelconque au Cemendurien, mais s'il ne désirait pas quelque chose de matériel ? S'il voulait des vraies excuses comme tout le monde en donnait, serais je capable de faire répondre à cela ? Au fil du temps, ma solitude et mon côté rebelle avait forgé mon caractère de manière à ce que je ne prête pas attention au regard des autres. Celui ci était tel, que demander des excuses était une chose qui me coutait beaucoup. Je ne savais donc pas ce que je désirais vraiment.
La sensation d'être embarquée par la situation me revint de nouveau, plus lourde, et je secouais doucement la tête pour la chasser de mes pensées.
Je levais les yeux du sol blanc pour les porter sur Wilwaryn.
Ce que je vis alors me fit sourire. Un sourire franc comme on avait pas l'habitude d'en voir sur mon visage. Les joues du guerrier prirent une teinte rose. Il était presque ammusant de le voir rougir. Sur ces traits durs et ces yeux semblant avoir tout vu des guerres, il était étonnant de voir de l'embarras. Comme si cette émotion n'avait pas sa place sur ce visage. Je tachais de cacher mon amusement pour ne pas vexer le Cemendurien. Celui ci ne parut rien remarquer.

-Non mon Royaume n’entre pas en ligne de compte, ici il y a discutions entre deux être humains. Je reconnais que mes paroles était déplacé, ainsi que mes gestes. Je désirais surtout aider cette fleur mais je me suis laissé un peu trop guider par les sentiments que cette fleur à fait naître en moi. Je suis confus de ce désagrément, néanmoins accepté ce cadeaux, elle vous apprécie déjà.

Il avait parlé sans hésitation, et je lançais un regard septique à la fleur, pendouillant au bout de mes doigts. Je n'étais pas persuadée que cette plante puisse avoir des émotions comme l'amour, mais Wilwaryn semblait en être sur. Après la démonstration qu'il m'avait faite, pouvais je vraiment douter de ces capacités ? La réponse, j'en étais sure, était non. C'est pourquoi je délaissais cette partie de la phrase pour m'intéresser au début de celle ci.
Il pensait que les traditions de son royaume n'avaient pas leurs place ici. Ça me déçut un peu. J'espérais en savoir plus sur Cemendur. Bien sur, j'avais lut beaucoup de livres sur ce royaume, et visité le pays natal de mon interlocuteur beaucoup de fois, mais il est toujours plus intéressant d'entendre compter les légendes d'un pays par quelqu'un qui y à vécut et y est né. Cependant, Wilwaryn semblait décidé à ne pas en parler, c'était son choix, et puis, je n'apprendrais surement rien de nouveau. Restait donc la troisième partie de la phrase, les justifications... Je me souvenais avoir lut un jour qu'il ne fallait jamais se justifier lorsque personne ne demandait d'explication. C'était un signe de faiblesse, et de mauvaise confiance en soit. Longtemps j'avais crut ce bouquin, mais maintenant que j'y réfléchissais, ça me paraissais totalement faux. Le Cemendurien respirait la confiance, il ne semblait pas douter, même si il essayait de se faire pardonner. Chose parfaitement stupide puisque je ne lui reprochais strictement rien. Pour la troisième fois en quelques minutes, nous jouions les mauvais rôles.

-Tu n'as pas à t'excuser. A vrai dire, je ne voit même pas pourquoi tu souhaite te faire pardonner... C'est surtout à moi de le faire.

Je savais qu'après cette phrase, le Cemendurien attendraient des véritables excuses. Qui ne viendraient pas. Encore une fois, elles étaient camouflées. D'ailleurs, ce n'était même pas des excuses. Juste une manière de lui montrer que je savait reconnaître mes tords.
Je venais tout juste de me rendre compte que je tutoyais Wilwaryn. Mes paroles sortaient toutes seules. J'étais étonnée de ne pas m'en être aperçue plus tôt. Habituellement, j'étais distante. Le fait que j'ai tutoyé le Cemendurien directement après notre rencontre était en quelque sorte une manière involontaire de montrer que je ne le considérais pas comme n'importe qui... Cette action que j'avais faite inconsciemment témoignais encore une fois que Wilwaryn n'avait rien à se reprocher. Ce qui était malheureusement tout le contraire de moi.

par **Wilwaryn** Jeu 23 Avr - 19:40

Après sa justification au sujet de son comportement, Arwen parut d’abord déçut. Or s’il avait une chose que Wil détestait par-dessus tout, c’était bien de décevoir une personne. Cependant une fois sa réplique finit, la femme aux cheveux blanc étincelant réfléchissait durement. Peut-être cherchait-elle un objet pouvant potentiellement servir de cadeaux pour le Prince. Bien qu’elle ne sache pas qu’elle s’adressait directement à au futur Roi de Cemendur.

Néanmoins Wilwaryn voulait oublier ce qui venait de ce passé, car trop à fleur de peau, sa carapace humaine venait de disparaitre. Et elle ne réapparaîtrait pas tant que son interlocutrice y penserait. Pour lui, il venait de manquer de respect à la jeune femme qui marchait à présent à ses côtés. Mais bien qu’ils aient connut un début difficile, tous deux paraissait s’entendre très bien. Peut-être était-ce grâce au caractère assez serein du Prince, ou bien la volonté d’Arwen de ne pas éclater de colère une nouvelle fois pour éviter de salir la réputation des numendiliens ? Tant de facteurs entraient en ligne de compte, cependant l’essentiel était que par un effort des deux de moins en moins important, ils s’entendaient à merveille…

Wilwaryn ressentait une grande force de caractère en elle, mais il avait aussi l’impression qu’elle était facilement susceptible, fragile, à fleur de peau. Son caractère servait ainsi de protection. Il suffisait qu’il parvienne à neutraliser se bouclier pour enfin pouvoir lui parler sans gêne. C’est pourquoi Il avait la nécessité de se justifier tous le temps pour la simple et bonne raison qu’il ne voulait pas la décevoir et encore moins qu’elle le juge trop vite… Le Prince marchait donc sur des œufs depuis tout à l’heure, car il se fixait un objectif peut-être trop haut mais qui tenait bon pour le moment… Il voulait qu’elle l’apprécie, même plus que ça peut-être, il ne savait pas trop quoi penser sur ce sujet. Mais il était hors de question qu’Arwen aille une mauvaise opinion sur lui, il en était sûr.

Cependant il en avait marre de se justifier, de cacher son identité. C’est pourquoi il venait de décider…là... tout de suite.… dans l’immédiat… que si la numendilienne reposerait une question sur son identité, il lui avouerait sans l’ombre d’une hésitation son véritable rang. Mais d'un autre côtés, il ne savait toujours pas qui elle était, ce qu’elle faisait assise par terre, ni même son rang social. Mais d’abord il se devait de lui expliquer sa perception de la vie…

Jeune demoiselle, vous savez les excuses ne sont bonne que si elles sont sincère. Une excuse brève et maladroite et sincère vaut beaucoup plus qu’une exprimé avec diplomatie, prestance, et hypocrisie. Je n’ai que faire des coutumes ou de je ne sais quoi d'autre. Ici nous parlons en Hommes libre, ainsi je vous prie de ne pas tenir compte des traditions, des devoirs qui nous incombe. Si vous avez ne serais-ce que l’ombre d’un remord alors faîtes moi en part. Cependant je ne vous oblige pas à vous excuser parce que les coutumes l’exigent. Je ne serais en aucun cas offensé si aucun sentiment de remord parcourent vos neuronnes.

Le Prince espérait avoir été clair su sa vision de la vie, il espérait qu’elle serait d’accord car cela permettrait de couper les fils qui nous dirigent, pantin que nous sommes, contrôler par toutes ces mœurs, et ces règles de conduites. Cependant, Wilwaryn n’avait pas terminé…

Veuillez pardonnez mon indiscrétion, mais je ne connais absolument rien de vous… Qui êtes-vous ? J’avoue être de nature curieuse, ceci me fait malheureusement souvent défaut lors de mes missions...

par **Arwen** Sam 25 Avr - 12:33

J'avais la grosse impression de radoter... Je ne savais pas pourquoi je ne pensait qu'a réitérer mes excuses. C'était parfaitement idiot. Wilwaryn devait avoir compris maintenant, alors pourquoi continuais je à lui montrer que j'étais désolée ? Bonne question... Moi même je ne savais vraiment pas trop. Mon état d'esprit me poussait à me répéter encore et toujours la même chose. Pourtant, j'avais toujours mis un point d'honneur à ne pas parler pour ne rien dire. Or, c'était ce que je venais de faire. Encore une fois, je m'exaspérais. Je ne pensais qu'à critiquer et jeter des remarques blessantes, mais je me rendais compte que je n'étais pas mieux. Et même pire. Les seules personnes pouvant critiquer les autres sont celles qui ne font pas les mêmes erreurs. Je me rendais compte que je ne fessait pas partie de ceux la.
Nous reprîmes notre marche à pas lents. Les flocons avaient cessés de tomber, malgré de gros nuages menaçants qui assombrissaient le ciel. Le silence qui s'était installé entre Wilwaryn et moi était tendu.
Je laissais échapper un soupir de lassitude. Et dire que le matin même, je pensait que j'allais être de bonne humeur toute la journée... J'avais toujours été très lunatique, mais aujourd'hui, ça semblait être pire que d'habitude. Depuis le début de la journée, mes pensées n'avaient cessées de pencher tantôt vers la joie, tantôt vers la culpabilité, vers la colère, la gêne... J'avais l'impression d'être embarquée sur un cheval zigzaguant à m'en donner le tournis.
Je tournais la tête vers le Cemendurien, espérant que celui ci aurait trouvé un sujet de conversation digne de ce nom. Mais il semblait perdu dans ses pensées. Je cherchais un échappatoire, mais aucune idée géniale ne me traversa la tête. Mes pensées n'allaient que du début de cette conversation au moment présent. Je n'avais jamais été forte pour trouver des sujets divertissants. Jusqu'à maintenant, ça ne m'avais jamais vraiment gênée, mais à présent, je fessait tout mon possible pour trouver quelque chose à dire.
A mon grand soulagement, le Cemendurien ouvrit la bouche pour parler.
Son discours fut vrai. Parfaitement réfléchi. Il n'y avait rien à ajouter. Wilwaryn semblait avoir une idée fixe sur les excuses, et j'avais a peu près la même. Je préférais de brèves paroles sincères que des phrases prononcées grâce à une grande expérience théâtrale. J'avais toujours dit ce que je pensais, je fessais ce que je pouvais pour dire les choses les moins faussement possible. En aucun cas, je n'allais rester avec quelqu'un que je détestais juste pour faire croire à celui ci que je le trouvais sympathique. Lorsque quelque chose m'embêtais, je le fessais savoir. Point final. Je ne cherchais pas à faire des détours par des mensonges. Surtout si ceux ci m'amenaient à devoir faire semblant de supporter quelqu'un.
Wilwaryn semblait penser la même chose. Et dans un sens, ça me rassurais, car alors, si il restait ce n'était pas par obligation.
Je hochais la tête pour montrer que j'approuvais ses paroles. Je n'allais pas de nouveau m'excuser. J'étais persuadée que Wilwaryn avait compris mes remords. Du moins je l'espérais.

-Veuillez pardonnez mon indiscrétion, mais je ne connais absolument rien de vous… Qui êtes-vous ? J’avoue être de nature curieuse, ceci me fait malheureusement souvent défaut lors de mes missions...

Missions ? Il se trahissait lui même... Un simple villageois n'allait pas en mission. Il se contentais de faire son travail et nourrir sa famille. Mais si Wilwaryn avait décidé de ne pas me dire la vérité, ça ne me dérangeais pas vraiment, dans la mesure ou je n'allais pas lui dévoiler que j'étais espionne. Le fait que je lui mente me gênais, tout simplement parce que, le Cemendurien l'avais lui même affirmé, il préférait la vérité plutôt que les mensonges.
Mais je n'allais pas lui mentir, juste "oublier" quelques détails que je ne désirais pas dévoiler. Oh, dire mon véritable métier ne me dérangeais pas temps que ça, mais une espionne est censée être discrète. Crier sur tous les toits sa véritable identité ainsi que son métier était déconseillé.

-Si tu ne connais rien de moi, c'est qu'il n'y à pas grand chose à savoir. Je t'ai révélé le principal. Je suis Arwen de Numendil. Il n'y à rien d'autre à rajouter, à part certains détails que je ne t'apprendrais pas. Je dit cela, puisque tu préfère le silence que les mensonges, et je préfère moi même me taire. Je ne connais également rien de toi... Je te retourne donc ta question...

J'avais fait bref sur mon identité. Je n'avais rien révélé de plus que ce que le Cemendurien ne savait pas déjà. J'espérais ne pas trop avoir attisé sa curiosité lorsque j'avais parlé des points qui resteraient dans l'ombre, cependant, j'avais dit la vérité comme il le désirais. Si je lui avait retourné sa question, s'était car j'en était sure, il ne me disait pas tout. J'étais curieuse de savoir si il allait me révéler sa véritable identité, ou enfreindre ses propres règles, de ne pas mentir. Cela pouvait paraître méchant, mais j'étais comme ça....

par **Wilwaryn** Sam 2 Mai - 19:43

Wilwaryn était conscient qu’en ayant utilisé le mot « mission » son interlocutrice serait plus que soupçonneuse. Cependant, il n’avait pas menti sur son identité car bon nombre de cemenduliens était de valeureux guerrier ou des ninjas de métiers. Ainsi il était comme beaucoup d’autres personnes. Néanmoins son rang de Prince le rendait quelque peu différent. Jusque la sa véritable identité demeurait inconnue pour la numendilienne, car celui-ci en avait marre que toute les personnes rencontrés jusqu’ici se mette à genoux ou lui parle sans le regarder dans les yeux. Cela le frustrait et il ne connaissait pas assez Arwen pour savoir comment elle réagirait lorsqu’elle apprendrait qu’il était Prince de Cemendur.

Pendant ces réflexions cette dernière ne désirait apparemment pas dévoiler qui elle était, encore moins ce qui l’occupait durant ces journées. *Arwen de Numendil… voila tout ? Cela s’arrête là ?* Cependant, il trouvait que l'attitude de son interlocutrice était très noble, car celle-ci avait écouté le discours de Wil et l’avait appliqué à la lettre. Le silence plutôt que le mensonge, chaque parole prononcé sont vérité. Donc même si au départ le Prince éprouvait une certaine frustration de n’obtenir que ce qu’il ne savait déjà, un sourire décorait maintenant son visage de par la franchise de le numendilienne. C’est pourquoi il décida de se lancer… mais pas totalement.

Très bien, je me contenterai d’Arwen de Numendil. Cependant si l’envie vous prend de me dire autre chose, n’hésitez pas ! Dit Wil avec un sourire raillonant. Reprenant un air un peu plus serieux il continua dans sa lancé. Vous connaissez également rien de moi… c’est navrant… Wilwaryn de Cemendur ne vous suffit pas je suppose… Il jouait avec les nerfs d’Arwen avec brillot, mais elle ne serait pas deçut de son numéro. Et bien comme je vous l’ai dit je suis comme beaucoup de cemendurien, un ninja. Mais si vous êtes sage, je vous révélerais peut être la raison de ma visite dans votre charmant Royaume, si cela vous interesse bien sûr.

Etre ninja ne signifiait pas « métier secret », C’était juste un guerrier avec un style de combat particulier spécialiste dans les missions discrètes. Ainsi il ne risquait absolument rien en révélant son métier d’origine. A vrai dire, Arwen aurait pu deviner car Cemendur était réputé pour ses ninjas et leurs tenus vestimentaires extravagants. Ce qui indiquait qu’elle ne connaissait pas grand-chose de son Royaume, ce qui tombait à pic car lui ne connaissait rien de Numendil. Sans même attendre un blanc comme précédemment, Wil enchaîna…
Je suis en pleine visite touristique… cela ne se voit pas car je ne connais pas votre Royaume, voyez vous je me perds facilement… Dit Wil en grimaçant. Je pense que vous feriez un excellent guide… Serais-ce possible? Je vous promets que vous ne le regretterais pas ! Cela doit être assez inhabituel pour vous mais bon… Comme on dit ‘qui ne tente rien n’a rien’, et puis ce serait l'occasion d'en apprendre d'avantage sur moi. Wilwaryn avait désormais un grand sourire avec de beaux yeux brillant la suppliant d’accepter.

Le Prince espérait vraiment qu’elle accepterait, car il avait une réelle soif de découvrir ce Royaume si différent du sien. Cependant la partie n’était pas gagnée car il se doutait qu’elle n’accepterait pas si facilement.

par Contenu sponsorisé

Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]

Re: Attente et rencontre [ Wilwaryn ]